Pékin-Paris, 15 000 km. Trois années de planification et de préparation ont été nécessaire pour l’équipe de l’ERA et les équipages de 107 voitures. Le drapeau est tombé dimanche 17 juillet sur une des plus grandes aventures automobile du 21e siècle de Pékin à Paris.
Le 2016, 6ème édition, Pékin à Paris Motor Challenge commença depuis la Grande Muraille le dimanche 12 Juin et se termina 36 jours plus tard à Paris avec le franchissement de la ligne d’arrivée Place Vendôme.
Cette année, la route empruntée en 2013 a été amélioré avec un itinéraire passant par le Nord de la Mongolie. Puis ce fut la Russie et la Biélorussie grâce au soutien de la Fédération Russe qui a permis de trouver de nouvelles voies à travers l’Europe et enfin les Alpes. Après l’énorme succès de 2013, c’est aussi de nouvelles stars qui ont fait l’attractivité du cette édition 2016 ; Les autos.
Les voitures sont divisées en deux catégories d’âge, soit la catégorie “Vintage“ pour les types de modèles pré-1941 ou la catégorie “Classic“ pour les modèles d’avant 1975. L’itinéraire inclut la conduite sur des terrains parmis les plus difficiles de la planète et pour les participants le défi est de taille face à un calendrier et des distances exigeants de l’endurance sur plus de 14 000 km. Malgré une sélection des véhicules autorisés à participer à l’épreuve assez souple, il est conseillé de disposer d’une auto adaptée (garde au sol, suspensions, poids…). Tentes, sacs de couchage, et toutes les pièces de rechange, y compris les roues doivent être transportés par chaque participant. Si l’organisation ne laisse personne en chemin, il est fortement conseillé de savoir se dépanner un minium seul sur le bord des pistes.
Le Peking-Paris est un événement sportif. Pour être compétitif certain n’hésitent pas à engager une second auto qui joue le rôle d’assistance. Mais, pas question de course à l’armement, l’organisation ne veut pas voir de changement de moteurs, boîtes de vitesses et ponts tous les soirs.
Les voitures doivent être préparés dans un style d’époque, pas question non plus d’un coffre de toit en plastique sur le toit. Ce sera valise en cuir ou rien. Même les indispensables sangles à cliquet doivent être en noir et on leur préférera des lanières de cuir tout aussi solides et en harmonie avec l’esprit de l’événement. Il en va de même pour les tenues vestimentaires le bon vieux Barbour est préférable aux tenue multicolores actuelles. Les équipages doivent se rappeler que le prince Borghèse les observe… Les voitures doivent être préparées afin d’être capable de fonctionner à l’essence de faible qualité. Les protections des dessous sont fortement conseillées. Les participants doivent être prêts à du « Hard » au quotidien. Plusieurs jours de camping sont par exemple prévus en Mongolie, cela fait partie du défi … Quant à la course, quoi de mieux que des photos pour vivre cette aventure extraordinaire ?
